sexta-feira, 11 de maio de 2018
Opinion: Macron est la dernière chance de l'UE
Macron reçoit une médaille pour le prix Charlemagne
Il a seulement été un an dans le bureau, mais est un digne lauréat pour le prix Charlemagne. Avec un discours impressionnant et passionné, le président français Emmanuel Macron a montré qu'il avait des objectifs très clairs pour l'Europe, qui veut et peut changer les choses. Ou au moins le politicien de 40 ans réussit à voler et à voler, comme l'a montré la résonance de son discours dans la ville allemande d'Aix-la-Chapelle. Vos idées sont répercutées.
C'est clair quand il dit que l'Europe ne peut pas être faible face aux défis politiques internes et externes. L'Europe, at-il dit, doit agir pour se renouveler - et maintenant. C'est la thèse centrale d'Emmanuel Macron. Et l'Europe ne peut pas avoir peur. Avec ces mots, Macron s'adressa aux Européens hésitants.
Pour lui, la solidarité entre Européens, que ce soit en matière migratoire ou économique, doit être restaurée. De plus, le nationalisme doit être rejeté et un ordre mondial multilatéral pris en compte. Macron se voit comme le contrepoint du président américain. Il est l'anti-Trump européen.
Ce n'est pas dans le discours d'Aix-la-Chapelle ou dans l'interview exclusive de DW que Macron a mentionné ces objectifs pour la première fois, mais il les a répétés avec fermeté et conviction. L'engagement politique européen est dans son sang. Son appel, que l'Europe ne doit pas diviser, est sincère et digne de confiance. Le Brexit et le nouveau nationalisme en Pologne, en Hongrie et maintenant en Italie sont les derniers signes. Macron, qui a remporté l'élection avec un discours clairement pro-européen, pourrait être la dernière chance de l'UE.
Particulièrement remarquable au prix Charlemagne était que la chancelière fédérale Angela Merkel a été d'accord avec le bénéficiaire sur presque tous les points. Il a promis que l'Allemagne et la France réformeront l'UE ensemble. Mais les suggestions de Macron sont concrètes; ceux de Merkel, toujours incohérents. Elle a promis qu'à la fin du mois de juin, au sommet de l'UE, ce sera différent. L'Allemagne et la France conviennent également que l'Union européenne doit jouer un plus grand rôle dans la politique étrangère, maintenant aussi au Moyen-Orient. L'accord avec l'Iran doit être maintenu autant que possible. Merkel a répété le discours que l'Europe ne peut plus utiliser les Etats-Unis comme garantie de sécurité et de défense.
Dans son discours, Macron a de nouveau clairement indiqué que l'évolution de l'UE aurait son prix. L'Allemagne, a-t-il souligné, devra retirer son veto au transfert de richesses des pays riches vers les pays pauvres. Et la France doit briser le tabou et être prête à accepter un changement dans le contrat de l'UE.
C'est une approche courageuse, mais Macron a admis: quiconque ne risque pas ne mord pas. Faire des promesses aux invités européens du prix à Aix-la-Chapelle, le président a déjà accompli. Il est maintenant nécessaire de convaincre les sceptiques en Pologne, en Hongrie, en Italie et ailleurs. Ce sera plus difficile que de faire un discours. Le même jour, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a parlé de «la fin de la démocratie libérale». Cela donne des frissons. Macron, l'espoir de l'UE, doit sauver le projet européen. S'il ne peut pas, qui le fera? A Aix-la-Chapelle, c'était clair: nous avons besoin de plus de Macrons en Europe.
Bernd Riegert est le correspondant de DW à Bruxelles.
Assinar:
Postar comentários (Atom)
Nenhum comentário:
Postar um comentário