Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, s’est exprimé sur le sujet au cours d’un point de presse donné mercredi à Yaoundé
Le ministre de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma Bakary, a réagi mercredi 23 décembre 2015 à Yaoundé au rapport « People and corruption. Africa survey » publié par Transparency international Cameroun.
Ledit rapport classe le Cameroun 136e pays le plus corrompu dans le monde sur 174 considérés. Toujours selon le même rapport, le Cameroun occuperait le 18e rang des pays africains les plus corrompus.
Evoquant la non fiabilité du classement opéré par Transparency International, le Mincom décrie le fait que le rapport présenté comme baromètre de la corruption par Transparency International ne s’appuie sur aucune statistique fiable en terme de faits avérés en la matière.
« C’est Transparency International qui lui-même affirme que la méthodologie employée n’est construite que dans le but d’obtenir et je le cite "un indice de perception de la corruption". Cet indice de perception n’étant alors obtenu qu’à partir de sondages et d’interviews opérés sur un échantillon d’acteurs dont la représentativité au sein de la démographie nationale, est du reste loin d’être avérée », a déclaré Issa Tchiroma Bakary.
Relevant l’impossibilité de « réfuter l’existence de la corruption dans notre pays », le Mincom a cependant rappelé les démarches entreprises par le gouvernement camerounais pour combattre le fléau.
« Marquant en quelque sorte le terme de la phase de sensibilisation, le chef de l’Etat annonçait au cours de sa communication lors du conseil ministériel du 12 septembre 2007, que le combat contre les atteintes à la fortune publique, et d’une manière générale contre la corruption, allaient monter d’un cran. Et depuis le dispositif institutionnel de lutte contre la corruption ne cesse de s’étoffer », a souligné le Mincom.
Le dispositif institutionnel cité par le Mincom est composé entre autres de : l’Agence d’Investigation financière (AIF), la Commission nationale anti-corruption (Conac créée en 2006), le Tribunal criminel spécial (TCS), un corps spécial d’officiers de police judiciaire crée pour connaitre des enquêtes relatives aux affaires relevant de la compétence du TCS, etc.
Autre mesure entreprise par le gouvernement national et cité par le Mincom : la mise en place d’une stratégie de contrôle de l’exécution des marchés publics, ayant permis de réaliser des économies budgétaires de près de 40 milliards de Fcfa; des actions de sanctions prises à l’encontre des auteurs de mauvaises pratiques dans le secteur des marchés publics. Notamment 21 personnes physiques et 121 entreprises.
Ledit rapport classe le Cameroun 136e pays le plus corrompu dans le monde sur 174 considérés. Toujours selon le même rapport, le Cameroun occuperait le 18e rang des pays africains les plus corrompus.
Evoquant la non fiabilité du classement opéré par Transparency International, le Mincom décrie le fait que le rapport présenté comme baromètre de la corruption par Transparency International ne s’appuie sur aucune statistique fiable en terme de faits avérés en la matière.
« C’est Transparency International qui lui-même affirme que la méthodologie employée n’est construite que dans le but d’obtenir et je le cite "un indice de perception de la corruption". Cet indice de perception n’étant alors obtenu qu’à partir de sondages et d’interviews opérés sur un échantillon d’acteurs dont la représentativité au sein de la démographie nationale, est du reste loin d’être avérée », a déclaré Issa Tchiroma Bakary.
« Marquant en quelque sorte le terme de la phase de sensibilisation, le chef de l’Etat annonçait au cours de sa communication lors du conseil ministériel du 12 septembre 2007, que le combat contre les atteintes à la fortune publique, et d’une manière générale contre la corruption, allaient monter d’un cran. Et depuis le dispositif institutionnel de lutte contre la corruption ne cesse de s’étoffer », a souligné le Mincom.
Le dispositif institutionnel cité par le Mincom est composé entre autres de : l’Agence d’Investigation financière (AIF), la Commission nationale anti-corruption (Conac créée en 2006), le Tribunal criminel spécial (TCS), un corps spécial d’officiers de police judiciaire crée pour connaitre des enquêtes relatives aux affaires relevant de la compétence du TCS, etc.
Autre mesure entreprise par le gouvernement national et cité par le Mincom : la mise en place d’une stratégie de contrôle de l’exécution des marchés publics, ayant permis de réaliser des économies budgétaires de près de 40 milliards de Fcfa; des actions de sanctions prises à l’encontre des auteurs de mauvaises pratiques dans le secteur des marchés publics. Notamment 21 personnes physiques et 121 entreprises.
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