Ban Ki-moon: En France, des centaines de plaintes concernent les troupes burundaises et Gabon qui font partie de la mission de l'ONU entre 2013 et 2015
Le président français François Hollande, et le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a nié que les soldats français et des Casques bleus de l'ONU, accusés d'abus sexuels en République centrafricaine, resteront impunis.
"Face à de nouvelles accusations d'abus sexuels qui auraient été commis par des soldats minusca (Force des Nations Unies pour la République centrafricaine) et les Sangaris force française, le Président et le Secrétaire général de l'ONU ont exprimé le même désir de chercher la vérité et rejettent l'impunité, "la présidence française dans un communiqué.
Hollande, qui a rencontré Ban à Washington en marge du sommet sur la sécurité nucléaire, a dit que si confirmé les allégations, ces allégations "ternissent l'honneur de la France."
La veille, M. Ban a déclaré lui-même secoué par des allégations d'abus sexuels.
"Nous devons faire face au fait que certains soldats envoyés pour protéger les gens ont agi en compensation, avec des fins obscures», a déclaré Stephane Dujarric.
La France a également exprimé sa volonté de «tout à fait claires» les charges.
Mercredi, les autorités françaises ont été informées que l'ONU a reçu des rapports de la force de soldats français qui auraient forcé les filles à des actes sexuels avec des animaux en échange d'argent.
Les cas de violence sexuelle ont eu lieu entre 2013 et 2015 dans la ville de Kemo, nord-est de Bangui. Une équipe de l'ONU a été envoyé sur les lieux pour interroger les 108 victimes, la plupart des mineurs et de recueillir des informations pour l'enquête.
Selon l'ONG AIDS-Free World, trois filles ont déclaré en 2014 qu'une mission militaire française les déshabilla, les a forcés à avoir des relations sexuelles avec un chien, puis leur a donné de l'argent.
Outre la France, des centaines de plaintes se rapportent à des troupes du Burundi et du Gabon qui font partie de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (minusca) présente dans la région de Kemo entre 2013 et 2015.
La France a envoyé sa force Sangaris à intervenir en Afrique centrale en Décembre 2013 pour arrêter les massacres entre communautés. Ces soldats ne font pas partie des soldats de la paix, mais le Conseil de sécurité a ordonné ces troupes pour aider à rétablir la paix.
Après mobiliser jusqu'à 2.500 soldats au plus fort de la violence, la France compte environ 900 hommes dans cette République. Le minusca a la police à propos de 12.600 militaires.
Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein, a déclaré qu'il a discuté des derniers accusations "dont certains sont particulièrement odieux, très grave."
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